Organes: Leucémies chroniques

MIM : Essai de phase 3 randomisé évaluant l’efficacité d’une stratégie d’adaptation de dose de l’imatinib, chez des patients ayant une leucémie myéloïde chronique en phase chronique. L’objectif de cet essai est d’évaluer l’intérêt de l’adaptation de dose de l’imatinib en fonction du taux sanguin d’imatinib, chez des patients ayant une leucémie myéloïde chronique. Les patients recevant un traitement par imatinib auront un prélèvement sanguin, afin de déterminer le taux d’imatinib dans le sang. Les patients seront répartis en fonction du taux d’imatinib obtenu. Les patients ayant un taux élevé d’imatinib continueront de recevoir le même traitement ; des comprimés d’imatinib une fois par jour, pendant un an. Les patients ayant un taux plus faible d’imatinib seront répartis de façon aléatoire en deux groupes de traitement. Les patients du premier groupe recevront le même traitement que les patients ayant un taux sanguin élevé d’imatinib. Les patients du deuxième groupe recevront une dose plus importante d’imatinib, une fois par jour. Après quatre semaines, un deuxième dosage sanguin d’imatinib sera réalisé. Si le taux est toujours faible, le dosage d’imatinib sera à nouveau augmenté et les comprimés d’imatinib seront pris en deux fois (matin et soir), tous les jours, jusqu’à un an. Si le taux sanguin d’imatinib est élevé, les patients continueront à recevoir le même dosage, jusqu’à un an. Dans le cadre de cet essai, les patients pourront participer à une étude associée, cherchant à déterminer des marqueurs biologiques susceptibles de prédire la réponse au traitement. Pour cette étude, des prélèvements sanguins supplémentaires seront nécessaires avant le début de l’essai et trois mois après.

Essai ouvert aux inclusions

Etude MICCHADO : étude cognitive visant à étudier la caractérisation moléculaire et immunologique des cancers pédiatriques à haut risque (comme le neuroblastome, le rhabdomyosarcome, l’ostéosarcome entre autres) au moment du diagnostic, pendant le traitement et le suivi chez des enfants, adolescents et jeunes adultes. Chaque année des enfants et adolescents développent des cancers, heureusement, les trois-quarts d’entre eux guérissent. Mais certaines formes de cancers dites « de haut risque » sont plus difficiles à soigner (rechute fréquente, résistance aux traitements…). Pour mieux combattre ces cancers agressifs, il faudrait mieux comprendre leur fonctionnement et cela passe notamment par une étude approfondie des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’améliorer la compréhension de l’oncogenèse et des mécanismes de progression des tumeurs en identifiant et caractérisant des altérations moléculaires génétiques et les réponses immunitaires chez des patients de moins de 25 ans ayant un cancer à haut risque (neuroblastome, rhabdomyosarcome, sarcome d’Ewing, ostéosarcome, leucémie). Les patients seront répartis au sein de 3 groupes en fonction du risque de leur cancer et des analyses à pratiquer. Pour tous les patients des échantillons seront collectés au moment des prélèvements de routine : échantillons des tumeurs, échantillons sanguins, de la moelle osseuse, du liquide céphalo-rachidien, échantillons/tubes additionnels spécifiques à l’étude. Les échantillons seront ensuite analysés au diagnostic, au cours du traitement, du suivi et de la progression ou rechute du patient en fonction du groupe dans lequel il se trouve. La durée de l’étude sera de 3 ans et les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

Essai ouvert aux inclusions
Janssen MAJ Il y a 4 ans

Étude 54179060CLL3011-GLOW : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité et la tolérance de l’ibrutinib en association avec du venetoclax par rapport au chlorambucil en association avec de l’obinutuzumab comme traitement de première ligne chez des patients ayant une leucémie lymphoïde chronique ou un lymphome à petits lymphocytes. [essai clos aux inclusions] La leucémie lymphoïde chronique et le lymphome à petits lymphocytes sont des maladies cancéreuses du sang qui se distinguent par une multiplication incontrôlée de certaines cellules du système immunitaire : les lymphocytes B et dans une moindre mesure les lymphocytes T. Dans le cas de la leucémie lymphoïde chronique, les lymphocytes B anormaux dont la prolifération est incontrôlée envahissent principalement le sang et la moelle osseuse. Dans le cas du lymphome à petits lymphocytes, les cellules cancéreuses envahissent majoritairement les ganglions lymphatiques et la rate. La délétion de certaines parties du chromosome 17 est l’une des principales anomalies génétiques à l’origine de ces types de cancers. Elle pourrait être responsable d’une évolution plus rapide de la maladie ou d’une moins bonne efficacité de certains traitements anticancéreux L’ibrutinib, le venetoclax et l’obinutuzumab sont utilisés pour inhiber la multiplication incontrôlée des lymphocytes B. Le chlorambucil est un inhibiteur de la multiplication des cellules y compris celle des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la tolérance de l’ibrutinib en association avec du venetoclax par rapport au chlorambucil en association avec de l’obinutuzumab comme traitement de première ligne chez des patients ayant une leucémie lymphoïde chronique ou un lymphome à petits lymphocytes. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront de l’ibrutinib tous les jours pendant 12 semaines. Puis, les patients recevront du venetoclax associé à de l’ibrutinib tous les jours pendant 48 semaines et les doses de venetoclax seront régulièrement augmentée par groupe de patients. Ensuite, les patients recevront de l’ibrutinib tous les jours pendant 12 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront le chlorambucil 1 fois par semaine pendant 2 semaines ; ce traitement est répété toutes les 4 semaines jusqu’à 6 fois. Les patients recevront également de l’obinutuzumab 1 fois par semaine pendant 3 semaines lors de la première cure, puis toutes les 4 semaines, associé au chlorambucil toutes les 2 semaines ; ce traitement sera répété jusqu’à 6 fois, en l’absence de progression ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis jusqu’à six ans après leur entrée dans l’étude.

Essai clos aux inclusions
AbbVie MAJ Il y a 4 ans

Étude M15-550 : étude de phase 3b non-randomisée visant à évaluer l’efficacité du vénétoclax chez des patients ayant une leucémie lymphoïde chronique récurrente ou réfractaire y compris ceux ayant une délétion 17p ou une mutation TP53 ou ceux ayant reçu un traitement avec un inhibiteur du récepteur des cellules B. [essai clos aux inclusions] La leucémie lymphoïde chronique est un cancer des cellules souches du sang, qui deviennent des cellules blastiques (cellules sanguines immatures) empêchant les cellules sanguines saines d’accomplir leurs tâches. Dans le 95% de cas, la leucémie lymphoïde chronique affecte les lymphocytes B, qui se transforment en cellules cancéreuses. La leucémie lymphoïde chronique est l’un des types les plus courants de leucémie chez l’adulte et elle se développe lentement au fil des mois ou des années. Les altérations génétiques telles qu’une délétion 17p ou une mutation TP53 sont associées à un pronostic plus défavorable de la maladie, par conséquent il est nécessaire d’utiliser des stratégies alternatives de traitement pour ces patients. Le vénétoclax est une nouvelle thérapie ciblée indiquée pour les patients ayant une leucémie lymphoïde chronique avec une délétion 17p. L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité du vénétoclax chez des patients ayant une leucémie lymphoïde chronique récurrente ou réfractaire y compris ceux ayant une délétion 17p ou une mutation TP53 ou ceux ayant reçu un traitement avec un inhibiteur du récepteur des cellules B. Tous les patients recevront du vénétoclax par voie orale à des doses progressivement croissantes pendant 5 semaines puis à la dose établie jusqu’à 2 ans. Les patients seront suivis pendant 2 ans après la fin du traitement.

Essai clos aux inclusions

Étude APR-246 : étude de phase 1b/2 évaluant l’efficacité et la sécurité de l’APR-246 en association avec de l’azacitidine chez des patients ayant une leucémie myéloïde avec une mutation du gène TP53. [essai clos aux inclusions] Les syndromes myélodysplasiques forment un ensemble de maladies caractérisées par la production insuffisante de cellules sanguines matures saines par la moelle osseuse. Les cellules sanguines immatures ne fonctionnent pas correctement et s’accumulent dans la moelle osseuse et le sang. Le traitement aura pour but de prévenir ou ralentir cette évolution. L’azacitidine fait partie des agents hypométhylants qui sont de nouveaux médicaments de plus en plus utilisés dans le traitement des SMD, ils agissent comme une chimiothérapie mais réactivent aussi certains gènes des cellules anormales qui, inactivés, jouent un rôle dans l’évolution de la maladie. Dans les cellules cancéreuses, les facteurs qui programment la disparition des cellules pour permettre leur renouvellement se trouvent inactivés, parmi ces facteurs il y a le P53. L’APR-246 est fabriqué pour réactiver le facteur P53 lorsqu’il a subi une mutation qui le rend inactif. Il permet donc l’élimination des cellules tumorales. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité de l’APR-246 associé avec de l’azacitidine chez des patients ayant une leucémie myéloïde avec une mutation du gène TP53. L’étude comprendra 2 phases. Lors de la première phase de l’étude, les patients recevront de l’APR-246 pendant 4 jours lors d’une phase initiale puis pendant 4 jours, toutes les 4 semaines. Les patients recevront également de l’azacitidine pendant 6 jours à la suite des 4 jours de traitement par APR-246. La dose d’APR-246 sera progressivement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième phase de l’étude. Lors de la deuxième phase de l’étude, les patients recevront de l’APR-246 pendant 5 jours, toutes les 4 semaines à la dose la mieux adaptée établie lors de la première phase. Les patients recevront également de l’azacitidine pendant 6 jours à la suite des 4 jours de traitement par APR-246. Le traitement sera répété jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients seront revus après la troisième et la sixième cure, ils sont suivis pendant au moins 24 mois après le début de l’étude.

Essai clos aux inclusions
Acerta Pharma MAJ Il y a 4 ans

Etude ACE-CL-309 : étude de phase 3, randomisée, visant à évaluer un traitement par acalabrutinib comparé à un traitement choisi par l’investigateur associant le rituximab à l’idelalisib ou à la bendamustine chez des patients ayant une leucémie lymphoïde chronique (LLC) récidivante ou réfractaire. [essai clos aux inclusions] La leucémie lymphoïde chronique (LLC) est un cancer qui prend naissance dans les cellules souches du sang, cellules de base qui se transforment en différents types de cellules ayant des fonctions distinctes. Ces cellules souches du sang restent immatures et se multiplient de façon anormale et incontrôlée. La prise en charge de la LCC dépend du stade de la maladie, de l’âge du patient, des habitudes du médecin… Suite au traitement, la LLC peut être « réfractaire », c’est-à-dire que le patient n’entre pas en rémission, ou le traitement a été efficace un certain temps puis ne l’est plus, elle est dans ce cas « récidivante ». Les stratégies thérapeutiques comprennent la chimiothérapie (médicaments anticancéreux) ou les thérapies ciblées dont les médicaments s’attaquent spécifiquement aux cellules cancéreuses. Des traitements standards ont déjà été approuvé tels que le rituximab, l’idelalisib ou encore la bendamustine. L’acalabrutinib est un nouveau médicament expérimental dont le potentiel de sélectivité et d’efficacité serait meilleur. L’objectif de cette étude est d’évaluer un traitement par acalabrutinib comparé au traitement choisi par l’investigateur associant le rituximab à l’idelalisib ou à la bendamustine chez des patients ayant une LLC récidivante ou réfractaire. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront de l’acalabrutinib par voie orale. Les patients du deuxième groupe recevront du rituximab associé à l’idélalisib ou à la bendamustine. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

Essai clos aux inclusions